CADRANS SOLAIRES DES ÉGLISES EN PAYS DE SOMME de G à Z
Grattepanche- Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte
Il reste peu de choses de ce cadran déclinant du matin. Quelques lignes apparaissent encore et quelques chiffres romains dans le bandeau circulaire que nous avons soulignés.
Gratibus- Eglise Sainte-Barbe
La belle église Sainte-Barbe qui porte sur sa façade la date de sa construction et de sa restauration (1681 et 1925) possédait un cadran méridional sur le dernier contrefort du clocher. Il ne reste que quelques lignes et la marque du stylet qui, lui aussi, a disparu
Septoutre, hameau de la commune de Grivesnes.
Les habitants ne sont plus assez nombreux pour faire vivre cette grande chapelle dédiée à Saint-Léonard, gardienne aussi du cimetière qui l'entoure.
Au-dessus d'une porte aujourd'hui murée, on note des vestiges de cadran, avec quelques lignes gravées dans la pierre et une date: 1671.
Guerbigny- Eglise Saint-Pierre
La présence d'un cadran solaire peint sur cette belle église de Guerbigny n'est pas étonnante. La disparition de la peinture est aujourd'hui regrettable. Il nous reste la date: 1864 et l'emplacement du stylet toujours visible.
Hallivillers- Eglise Saint-Martin du XVIe siècle
Ce cadran carré, dont on lit encore parfaitement les chiffres romains dans le bandeau porte une longue devise assez difficle à lire. Il s'agit d'un poème écrit par Maître Jean Loysel et gravé dans la pierre, en 1668 par Jean Parady.
Nous vous proposons une lecture avec l'orthographe d'aujourd'hui, mais en gardant le style de l'époque:
Si tu veux en passant, tu peux connaitre
Que l'ombre va toujours, sans jamais s'arrêter
De même peu à peu tu vois l'homme paraître
Puis courir à la mort sans pouvoir résister
Passant, tu vois ici sous un trait inégal
Que l'ombre point en point marque l'heure infaillible
Ainsi coule la vie au cours d'un sort fatal
Qui passe à tout moment à la mort infaillible
Puis que ton destin soit ton soin principal
De suivre la vertu pour ton Christ invincible
L'esprit de ce cadran te montre assez le zèle
Dont il est composé par maître Jean Loysel
Et puis ici gravé sur la vive pierre
Par moi Jean Parady sous ce doux caractère
Pour enseigner à tous que nous sommes mortels
Et fuit en bien vivant les rigueurs éternelles
Fait en l'an de grâce 1668
Heilly- Eglise Saint-Pierre
La remarquable église d’Heilly, tout en pierre blanche, date de la fin du 18° siècle. La tour du clocher soutenue par de grandes consoles de pierre, domine le village.
Le cadran solaire présente deux particulariés : d’une part, il est gravé sur la façade, ce qui est rare et d’autre part les noms des artisans sont mentionnés : Boulenger d’Heilly et Malpart d’Albert, avec la date : le 2 juillet 1837.
Pendant la première guerre mondiale, un éclat d’obus, dont on ne sait s’il est d’origine anglaise ou allemande, a failli détruire notre beau cadran.
Huppy-Eglise Saint-Sulpice
Ici, il semble que les lignes et les chiffres n'ont jamais été gravés. Seul, subsiste le stylet qui repose sur un appui de fer. L'ombre est réelle et l'heure est approximative.
L'Etoile
L'église Saint-Jacques le Majeur de l'Etoile a été détruite par un incendie, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1991. De cette église, il ne reste plus que des ruines. Mais le cadran solaire est toujours là. Gravé sur la pierre, il est déclinant de l'après-midi. Les chiffres romains sont encore apparents dans le bandeau, qui forme le début d'un octogone. Le stylet a disparu.
Lignières-Châtelain
L’église Saint-Barthélémy porte sur un de ses contreforts un cadran original. Trois tiges de fer, qui forment un tripode, sont reliées par un œilleton. Les lignes et les chiffres n’apparaissent plus.
Loeuilly- Eglise Saint-Martin
Sur l'un des contreforts de l'église Saint-Martin du 17° siècle se superposent deux cadrans solaires de bonne facture.
Le premier présente un cadran gravé, dont les chiffres sont encore apparents, mais le stylet est absent.
Le deuxième, plus bas, nous donne un cadran déclinant de l'après-midi et porte la date de 1740.
Louvencourt- Eglise de l'Assomption de la Sainte-Vierge
Sur la tour de l'église, le cadran semi-circulaire a des chiffres romains gravés dans l'arc de la couronne. Le stylet a disparu.
Lucheux- Eglise Saint-Léger
Dans ce vestige de cadran, presque occidental, seules subsistent quelques lignes et deux ou trois chiffres romains.
Mérélessart- Eglise Saint-Martin
Situé entre deux fenêtres, le cadran quasi méridional est gravé sur la pierre. Les lignes indiquant les heures coupent deux arcs de petite dimension, tandis que les chiffres romains apparaissent dans la couronne. Le stylet est dit en chevron.
Mézerolles- Eglise Saint-Martin
Ce cadran solaire fait partie de tous les questionnaires des rallyes automobiles qui passent par Mézerolles. c'est un cadran déclinant de l'après-midi , daté de 1834 et qui porte une devise latine: "Sic Vita Fugit" que l'on peut traduire: "Ainsi, va la vie"
Mons-Boubert- Eglise Saint-Martin
Sur les contreforts du chevet de l'église Saint-Martin, on distingue un cadran solaire gravé sur la pierre. Au bout des lignes, les heures sont mentionnées par des chiffres arabes. Le stylet bien orienté a gardé sa place.
L'église isolée construite au milieu des trois hameaux : Charny, Etotonne, Digeon et du chef-lieu est entourée de son cimetière.
Morvillers-St-Saturnin : Sur le premier contrefort de la façade latérale sud, une plaque en pierre porte les traces d’un cadran méridional avec les chiffres romains dans des cercles concentriques. Le stylet qui n’est plus maintenu par son support est encore présent. La devise latine qui signifiait : « Soleil, bénis le seigneur » est complètement effacée
Namps-Maisnil: cadrans solaires de Namps-au-Mont et du Taisnil
Les anciennes communes: Namps-au-Val, Namps-au-Mont, Taisnil et Rumaisnil se sont regroupées en décembre 1972 et ont formé la nouvelle commune de Namps-Maisnil. Le territoire de 2196 hectares est un des plus importants de notre département.
La commune possède donc quatre églises et deux d'entre elles affichent des cadrans solaires. Le premier cadran, à gauche, est celui de l'église Notre-Dame de Namps-au-Mont. Il se trouve près du clocher carré en ardoise. Gravé sur la pierre, porteur d'un petit stylet avec des lignes chiffrées dans le bandeau, le cadran porte la date d'Août 1781. Il semble que cette date soit suivie du nom du graveur: N. Gadre.
Le deuxième cadran de forme carrée, à droite, est gravé sur le mur de l'église Saint-Martin du Taisnil. Les chiffres romains apparaissent dans les bandeaux, le stylet est absent.
Neuilly l'Hôpital- Eglise Saint-Riquier
Le cadran semi-circulaire, méridional, gravé sur la pierre, se caractérise par un double chiffrage romain et arabe. Le stylet linéaire se termine par un croissant. Sous le cadran, on distingue cette inscription:
I M T S M, 1660 et TV.
Si 1660 correspond à la date du cadran, les lettres I M T S M seraient peut être les initiales d'une devise et les lettres TV seraient celles du graveur?
Nibas
Sur un des contreforts de l'église Saint-Valery de Nibas, on trouve ce cadran semi-circulaire, peu déclinant du matin. Les chiffres romains apparaissent dans la couronne. Le stylet rabattu, ne permet plus de donner l'heure.
Ochancourt
Sur l'église Saint-Ouen d'Ochancourt, le petit stylet du cadran solaire de forme carrée donne l'heure exacte. Les chiffres romains apparaissent dans le bandeau.
Outrebois- Eglise Saint-Séverin
Le cadran rectangulaire, peu déclinant, a gardé son petit stylet et les chiffres romains restent encore bien apparents
Picquigny
Sur un des contreforts Nord-Est de la collègiale Saint-Martin, on trouve ce cadran quasi oriental gravé sur la pierre. Les lignes sont presque parallèles avec cette particularité: chiffres arabes pour le bandeau du haut et chiffres romains pour le bandeau du bas. Le stylet est perpendiculaire au mur.
Pissy (Canton de Molliens-Dreuil)-
Eglise Saint-Fuscien et Saint Gentien
Sur la façade de l'église restaurée de belle manière en 2010, est gravé sur la pierre un cadran méridional. De forme rectangulaire, les lignes sont bien apparentes, mais les chiffres dans le bandeau se lisent difficilement
Quevauvillers- Eglise Notre-Dame de la Nativité
Le cadran, déclinant de l'après-midi, est peint sur un panneau de bois. Les chiffres romains apparaissent dans le bandeau.Le stylet se termine par un croissant de lune.
Quesnoy-sur-Airaines: L'église Saint-Michel du 16° siècle a son soubassement de grès, de craie et de silex disposé en damiers. La grosse tour carrée, ornée de trois larmiers gothiques date de 1609. Le cadran solaire a été tracé par frère Ephrem Jacques, en 1777 et porte cette inscription: "Sol cadit, umbra fugit, solusque Deus stat; mortis turbine nos nostra que corripimur"
Le soleil se couche, l'ombre passe, seul Dieu demeure; nous sommes saisis par l'orage de la mort.
Dictionnaire Archéologique et historique de la Picardie, tome 2 (SAP)
Quiry-le-Sec
Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul.
Le cadran déclinant de l'après-midi est gravé sur la pierre près d'une fenêtre. Au bout des lignes, figurent les chiffres romains dans le bandeau horizontal. Le stylet polaire porte une jambe.
Ribeaucourt
Dans les deux cercles concentriques sont inscrits les chiffres romains. Le stylet est absent.
Sains-en-Amiénois
Sur la façade sud du choeur de l'église du XVe siècle dédiée à Saint-Fuscien, Saint-Victoric et Saint-Gentien, se trouve ce cadran circulaire, déclinant du matin et peint directement sur le mur. Au bout du stylet, un soleil troué en son milieu se projette sur la pierre et facilite la lecture de l'heure. Une devise, en français est inscrite dans le cercle: "L'ombre fuit, Dieu demeure et marque toujours l'heure".
La commune a restauré ce cadran, en 1991, quand Madame Credoz était maire, après qu'un obus français l'ait gravement endommagé en juin 1940. (Bulletin de la SAP, 2° trimestre 1992)
Les 2 cadrans de l'Abbatiale de Saint-Riquier
Saint-Riquier- Abbatiale
Le premier est un cadran canonial, divisé en huit parties avec un long stylet droit. l'autre, est un cadran rectangulaire, déclinant du matin, avec la ligne des heures et des demi-heures. Les chiffres arabes parfaitement visibles sont inscrits dans les bandeaux
Eglise Saint-Georges de Villers-Bocage
le cadran peu déclinant de l'après-midi a ses lignes non chiffrées, gravées sur la pierre. Le stylet, terminé par une petite boule de fer, a comme support une jambe de fer.
Villers-sous-Ailly
Le cadran solaire a la forme d'une horloge, à qui il manque le stylet.