VITRAUX DE NOS ÉGLISES
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Vitrail de l'ancienne église de Coullemelle détruite pendant le premier conflit mondial et reconstruite de belle manière entre 1925 et 1930
Eglise de Coullemelle (1930)
Les vitraux abstraits de Janick Rozo dans l'église de FOUILLOY ponctués par des phrases de l'évangile selon St-Matthieu. Maitre-Verrier: Pierre Pasquier
Une crucifixion moderne, œuvre de Raoul Cagnart dans l'église Saint-Paul d'AMIENS-ETOUVIE
DREUIL-LES-AMIENS: église Saint-Riquier; la grande verrière axiale se compose de trois lancettes: celle du milieu est consacrée à l'arbre de Jessé, ce qui est très rare dans notre département
L’arbre de Jessé est une représentation schématique de la généalogie du Christ et selon la Bible, Jessé est considéré comme le père du roi David.
Le premier panneau, en partant du bas, nous montre Jessé allongé et endormi. Il soutient sa tête de sa main droite. Au-dessus, le roi David est représenté avec sa harpe. Puis, se trouve le roi Salomon, fils de David et deux autres rois. Ensuite, Marie : « Toutes les générations me diront bienheureuse »
Le dernier panneau représente le Christ avec au-dessus sept colombes, symboles des sept dons de l’Esprit : la sagesse, l’intelligence le conseil, la force, la connaissance, la piété et la crainte de Dieu.
FRESNOY-ANDAINVILLE: rosace où figure le baptême de Clovis par Saint Rémi, patron de la paroisse
LIANCOURT-FOSSE: les sommets des vitraux de l'église représentent les attributs des évangélistes. Ils sont dessinés par Gérard Ansart et posés par Pierre Pasquier (1955). De gauche à droite: Luc (le boeuf); Marc (le Lion); Matthieu (l'enfant); Jean (l'aigle);
Vitraux dessinés par Marguerite Huré et posés par Claude Baillon dans l'église Saint-Pierre d'AMIENS: le baptistère
SAINTE HORTENSE ET SAINT EDMOND DANS L'EGLISE DE SAINT GRATIEN AVEC LE MÊME BLASON.
Le blason est identique sur les deux vitraux. A gauche, ce sont les armes d'alliance de Edmond Jourdain de Thieulloy (1801-1886) et à droite celles d'Hortense de Rouvroy de Libessart (1807-1863). On retrouve le blason sur le vitrail de Saint Edmond.
La devise de la famille Ducit in viam signifie Ouvre la voie
Renseignements fournis par Rémy Godbert.
Saint-Valery-sur-Somme: Guillaume le Conquérant demande lors d'une procession à obtenir un vent favorable pour partir à la conquête de l'Angleterre. Nous sommes en 1066
Eglise Saint-Denis d'AIRAINES: le vitrail du 16e siècle portait déjà la cinquième station du chemin de croix: "Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix"
Eglise Saint-Pierre de CAYEUX-SUR-MER, où toutes les verrières sont inscrites Monuments Historiques en 1990.
Eglise Saint-Honoré d'AMIENS: les magnifiques vitraux de la coupole par le tandem Archepel/Pasquier
Les très beaux vitraux de l'église d'AGENVILLE signés Jacques Michel, célèbre maître-verrier des années 1960 et dessinés par le maquettiste André Rabion
Chaque fois que cela est possible, visitons les églises avec le soleil qui nous donne parfois des reflets exceptionnels: Fouilloy, Ercheu, Amiens(église Saint Jacques), Hérissart et Miraumont,
FOLLEVILLE: le vitrail central de l'église est attribué à Mathieu Bléville, le célèbre verrier du début du 16e siècle
Antoine Goze, architecte, célèbre historien pour avoir écrit un livre sur les rues d’Amiens, a dirigé les travaux de Folleville au 19e siècle. Il attribue ce vitrail à Mathieu Bléville, célèbre verrier du début du 16e siècle. La fenêtre centrale occupe ses trois lancettes par la scène dramatique du Golgotha.
En haut, les trois crucifiés, au centre Jésus avec à sa droite le bon larron et à sa gauche le mauvais larron. Dans un grand entassement de personnages, diverses scènes se déroulent au pied du Calvaire. A gauche, c’est la Pamoison de la Vierge. Au centre, les soldats jouent aux dés la robe du Christ. On y voit aussi le voile de Véronique et le porte-éponge tenu par un soldat. A droite, les guerriers à pied et à cheval sont les témoins du supplice.
Bulletin de la SAP : 4° trimestre 1961
Pierre Michelin, auteur de "Folleville",( Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie, tome 56) y voit l'empreinte très forte de Raoul de Lannoy et de Jeanne de Poix.
Eglise d'OUST-MAREST: deux vitraux modernes posés par le même maître-verrier autour de 1960 et qui ne sont pas signés.
S'il est évident que le vitrail de gauche a comme symbolique, l'échelle de Jacob, l'explication pour le vitrail de droite est plus difficile. A moins qu'il ne s'agisse d'un vitrail profane représentant, de bas en haut, la mer, la montagne et le ciel. Aussi, nous comptons sur les internautes pour qu'ils nous apportent leur éclairage.
https://www.massorti.com/Symbolique-de-l-echelle-de-Jacob
Une Vierge à l'Enfant dessinée dans un quadrilobe par Gérard Ansart et posée par Cagnart: église de BOUVAINCOURT-sur-BRESLE
Les vitraux de la chapelle du lycée de la Providence à Amiens par le maître-verrier: Guy Méliava (1980)
Remplages des Vitraux d'AUBERCOURT et d'IGNAUCOURT ( villages prés de Moreuil) dessinés par le même architecte: Ph-L Peyronnet
BOUVINCOURT-EN-VERMANDOIS: premier vitrail commémorant cette guerre d'Algérie. Il rend hommage à Daniel Marié, enfant du pays tué en Algérie à l'âge de 22 ans, en 1960. Maitre Verrier: Pierre Pasquier sur un carton de Gérard Ansart
Eglise d'HERLEVILLE: la Vierge entourée de ses douze apôtres. Un vitrail signé Georges SAGOT
Deux vitraux de l'église de BIENCOURT classés en 1927
L’église de Biencourt possédait plusieurs vitraux datant de sa reconstruction, en 1479. En 2020, il en reste deux.
Le vitrail de l’arbre de Jessé :
Ce vitrail contient 4 inscriptions ; l’inscription du donateur permet de dire que ce vitrail est daté de 1627. Il a été donné par Pierre Daboval, quand il était curé de Biencourt.
Le vitrail de l’Annonciation
Ce vitrail porte la date de 1500. Il a été restauré au 17e siècle. Deux noms sont inscrits : Le Sueur et Louis de Dourlens. Au 15e siècle, une famille Le Sueur vivait à Saint-Valery et cette famille possédait une maison à Biencourt. Au siècle suivant, les descendants prirent le titre de seigneurs de Biencourt. Le donateur du vitrail est un des membres de cette famille. Les Dourlens sont des cousins des Le Sueur.
Ces deux vitraux ont été classés, en 1927. Endommagés par des vents violents en 1935, ils furent restaurés grâce à la générosité de monsieur de Terline.
La description très détaillée de ces vitraux nous est fournie par une communication de Canton et Hainsselin dans les bulletins de la SAP, 1955 et 1956.
Hymne à la main dans un vitrail de la chapelle du Hamelet: commune de Favières
HYMNE A LA MAIN
De gauche à droite:
- Les mains qui travaillent, les mains qui donnent, les mains qui prient, les mains qui attachent.
EGLISE SAINT-REMI DU QUESNE : les vitraux racontent l'Histoire
Ce vitrail dessiné par Yves Brunet, sans doute un membre de la famille des donateurs, a été installé par Georges Tembouret, maître-verrier à Amiens.
Eglise de FRANLEU
Eglise de FRANSART
Eglise de PIENNES (commune de Piennes-Onvillers)
Chapelle de LONGUET (Commune de Cocquerel)
EGLISE DE RUBEMPRE
Dans l'église de Rubempré, au-dessus d'une porte d'entrée latérale figure la représentation du baptême de Clovis par saint Rémi, ce qui est assez rare dans une église de campagne.
EGLISE DE CONDE-FOLIE
Ce magnifique vitrail réalisé entre les deux guerres est signé René Houille, maître-verrier à Beauvais. On devine sur la droite, la cathédrale de Reims en feu.
VITRAUX DE RAPHAEL LARDEUR
Ce vitrail est une collaboration du grand maître-verrier Raphaël Lardeur et de son ami Maurice Tastemain.
LA NATIVITÉ
La Nativité dans les vitraux de nos églises est un sujet récurrent Aigneville, Amiens (Montières), Raincheval et Saint-Maxent. D’autres suivront au fur et à mesure de nos découvertes.
Nous avons observé les signatures de plusieurs artistes contemporains : Jacques Le Chevallier à Doullens et Gérard Ansart, dans l’église du Cœur Immaculé de Marie à Amiens.
LES TROIS GRANDES ROSACES DE LA CATHÉDRALE D'AMIENS
Les 4 Blasons de Robert de Cocquerel dans la rosace occidentale
Quatre blasons de la famille « de Cocquerel » dans la rosace de la mer- Cathédrale d’Amiens
Cette rosace est due sans doute à la générosité du chanoine Robert de Cocquerel (+1521) qui serait donc le commanditaire, tandis que Pierre Tarissel serait peut être le maître-verrier.
Dans cette rosace de la Mer, les quatre blasons que l'on trouve correspondent aux armes de la famille de Robert de Cocquerel.
- Deux blasons en pierre sont situés au centre de la rosace, un visible de l’extérieur que l’on voit très bien du parvis de la Cathédrale, l’autre plus difficile à observer se trouve à l’intérieur.
- Deux autres blasons se trouvent dans les mouchettes dans une position symétrique par rapport au diamètre vertical de la rosace. Le premier a « trois coqs d’or barbés et membrés de gueules à la bordure componée d’argent et de gueules ». Le deuxième blason comprend également « trois coqs d’or componé uniquement de gueules », ce qui laisse supposer la présence d’un blason d’une autre branche de la famille des "de Cocquerel". Et dans ce cas la coutoisie est de règle : les deux blasons sont disposés de telle manière que les coqs se regardent.
Bibliographie : Amiens : « Les verrières de la Cathédrale ». Itinéraires du Patrimoine. 2003.
.....Scènes de la CRUCIFIXION......
L'ÉGLISE SAINT-MARTIN DE DANCOURT
Dancourt
L’église Saint-Martin de Dancourt a été reconstruite vers 1930 par l’architecte Albert Montant. Le chœur de l’église est entièrement dévolu au béton et cette innovation entraine une nouvelle technique décorative, appelée « la dalle de verre » mise en place par le maître-verrier Jean Gaudin, assisté du mosaïste Louis Mazetier. Une première expérience avait eu lieu lors de la reconstruction de la chapelle du cimetière de Grivesnes.
La scène du Golgotha, faite d’une mosaïque de blanc pour le Christ et de bleu pour Marie et Jean, soutenue par une croix multicolore, le tout sur fond noir, dégage une force émotionnelle qui fait de cette crucifixion, une des plus belles de Picardie.
Ces vitraux représentant la Crucifixion appartiennent aux églises suivantes: Aigneville, Demuin, Doullens, Folleville, Pont-de-Metz et Ribeaucourt
Eglise du hameau de la Villette (commune de Rollot)
La Cène: le dernier repas du Christ
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Eglise Saint-Sulpice de BREILLY
Eglise Saint-Sulpice de RIBEAUCOURT
Pour les Chrétiens, la Cène est le dernier repas que Jésus-Christ prit avec ses douze apôtres le soir du Jeudi saint, la veille de sa crucifixion et trois jours avant sa résurrection. Après avoir partagé le repas avec eux, Jésus institua l'Eucharistie en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang».
Les vitraux représentant la Cène se trouvent dans les églises de Beaumetz, Bouquemaison, Crécy-en-Ponthieu, Doullens, Fienvillers, Remaugies et Roye.
Le geste de Saint-Martin
Quelques repésentations du geste de Saint-Martin dans les verrières de nos églises: Aigneville, Beaumetz, Bettencourt-Saint-Ouen, Etelfay, Fressenneville, Frohen-le-Grand, Hymmeville (Quesnoy-le-Montant), Louvréchy, Mametz, Revelles et Senlis-le-Sec.
Tout là-haut, au centre de la façade de l'église du Saint-Sépulcre à Abbeville, figure un des chefs d'oeuvre d'Alfred Manessier, non pas la croix du Rédempteur, mais l'ombre de la croix.
Villers-sur-Authie: les plus beaux vitraux du Ponthieu