VESTIGES DE LA PREMIERE ET SECONDE GUERRE MONDIALE

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Quand la poésie des ruines dans un jour blanc convoque l'horreur de la guerre passée. Bruit du silence, sifflement des bombes, effacement de la végétation qui impose la mort, mousse verte camouflage, arbres squelettes qui cachent mal les os gris du béton et des pierres. 

Dernier souvenir de la guerre 39/45  à Vauchelles-les-Domart

Maison en bois et sans aucun confort  dite '' Américaine'' construite à la Libération, sur deux rangs de parpaings, pour reloger les habitants touchés par des bombes égarées lors des bombardements de la Base de lancement allemande de V 1 de Réderie située à proximité du Village.
Habitation parfaitement restaurée

Courant Juin 2021 l'avant dernière maison ''américaine'' fut détruite pour cause de vétusté                                                                      Merci à Jacques Fouré

1918 Les bunkers Anglais : Au printemps 1918, les Anglais construisent une ligne défensive à l’est de notre canton. Cette ligne fortifiée du nom GHQ. LINE «General Head Quater une », passe par Hénencourt, Coisy, Argoeuves, Dreuil, Ailly sur Somme et Ferrières. Le 21 mars 1918, les Allemands déclenchent une opération massive dans la Somme. En Avril 1918, ils sont à quelques Kilomètres de Longueau ‘’bataille de Cachy, Bois l’Abbé ‘’ où pour la première fois se sont affrontés les chars anglais MARK IV et les Wippets MK.V aux quelques chars allemands A.7.V ( 1ère bataille de char de l’histoire). Les Allemands sont aux portes d’Amiens, importante base arrière des armées alliées, important nœud de communication. Il faut donc qu’Amiens soit défendu. Les Allemands progressent notamment dans la région de l’Oise. C’est la panique …… on établit en mai-juin 1940 plusieurs positions entre Albert et Amiens et l’on met également en place à l’arrière d’Amiens une ligne plus ou moins fortifiée ‘’ qui s’appellera GHQ. LINE «General Head Quater une ».Les travaux sur ces différentes positions défensives et notamment celles d’Ailly et Argoeuves s’arrêtent après l’offensive générale franco – britannique qui débute le 9 août 1918. La progression allemande étant stoppée, la ligne GHQ et ces ouvrages n’ont pas été opérationnels.

Sources : la guerre 1914 -1918 dans le canton de Picquigny – tome 1 Picquigny et des environs Jacques Fouré – André Sehet– Sylviane Schwal

Après la guerre Abbeville bénéficie de l'installation de 42 pavillons provisoires de type UK 100 , appelés localement pavillon ‘’Churchill’’.

10 maisons rue de l'Ermitage et rue du Lieutenant-Caron dans le quartier de la

Bouvaque, une rue Leday, une route d'Amiens, 9 au chemin des Postes, une route

de Rouen, une avenue du Rivage et 10 implantées avenue de la Chapelle.

A ce jour ne subsistent sur Abbeville que cinq maisons : deux rue de la Chapelle au N°96 et 98, les deux photos , une rue du Lieutenant-Caron et deux rue de l'Ermitage.

Texte de Jacques Fouré, source: Abbeville Patrimoine

Condé-Folie

Cette maison se situait dans la cité des baraquements. Ces maisons étaient montées sans fondation sur un lit de parpaings, plancher en bois, sans isolation, chauffées au charbon de coke fourni par la sncf.

                                                                 Commentaire et photo de Jacques Fouré